Les
raies spectrales
Les orbites permises
(niveau d'énergie) dans l'atome d'hydrogène sont en nombre infini,
mais les probabilités pour l'électron de s'y retrouver sont d'autant
plus faibles que le niveau est élevé, car les couches sont très près
les unes des autres (en terme de quantité d'énergie).
L'énergie associée à chaque niveau est négative car un électron
considéré "d'énergie nulle" est un électron libre, non lié à
un atome. Plus il est proche du noyau, plus son "déficit d'énergie"
pour être libre est grand (-13,6 eV au maximum, sur le niveau
fondamental).
Un électron excité
retombant sur une couche inférieure émet un photon dont l'énergie
correspond à la différence entre les énergies des deux niveaux
impliqués.
La
longueur d'onde du photon est donc elle aussi déterminée par cette
chute, et certains photons sont visibles si les niveaux d'énergie
impliquent l'énergie d'un photon visible.
Pour
l'atome d'hydrogène, quatre chutes seulement produisent un photon
visible, soit les quatre plus faibles chutes vers le niveau 2
(représentées sur le graphique par les flèches plus épaisses,
rouges, turquoise, et deux violettes). Les autres chutes produisent
des ultraviolets si elles sont plus grandes, et des infrarouges si
elles sont plus petites.
Le graphique ci-contre
montre les trois premières séries de transitions, chacune étant liée
au niveau final de la transition. Les photons visibles sont les 4
premières chutes de la série Balmer (vers le niveau 2). Chacune
série contient mathématiquement une quantité infinie de chutes, mais
les transitions provenant d'un niveau plus élevé sont plus rares et
plus difficiles à observer. |